Le Ramdan, la meuf, le peuple skyzo et moi.

Aujourd’hui je vous raconte l’histoire de Amy, qui s’appelle en fait Amina, mais comme tous les agents de la CIA, elle ne dit jamais son vrai prénom.

Tout ce que je vais vous raconter est vraiment vrai. Bon pour le côté poétique de l’histoire, je vais dire qu’elle est super mignonne et que j’ai un gros sexe. Ce qui est, vous l’avez deviné, entièrement faux. (en effet, j’ai un ENORME sexe)

Avec Amy c’était donc la grande histoire d’amour. En effet, on s’envoyait en l’air quotidiennement, et elle était si peu exigeante en matière de préliminaires qu’ils en étaient réduits à trois gestes essentiels : dégrafer le soutif, enlever son pantalon, enfiler un condom. Bon d’accord une fois on s’est embrassé, mais elle était indisposée donc ça ne compte pas.

L’amour à l’état pur comme on en fait hélas plus.

Par ailleurs, elle avait cette intelligence érotique qui la rendait à mes yeux irremplaçable : après le coït, elle allait nous chercher des bières et allumait deux clopes dans sa bouche : une fine et parfumée, comme elle, et une Dunhill, pour moi.

J’en profite ici pour signaler à Mesdames que vous nous faites chier avec votre prends-moi dans tes bras post-coïtal. Pour votre culture, et pour sauver votre mariage, je vous signale qu’après l’acte sexuel l’homme devient un être dépourvu de toute forme de libido. En l’occurrence, te prendre dans ses bras le dégoute autant qu’une femme enceinte.

Autre légende urbaine que je tiens à corriger : les femmes enceintes sont moches. D’ailleurs, celui qui bande à la vue d’une femme enceinte est un pédophile. Merci.

Je disais donc que j’étais sur le point de partager ce qui compte le plus à mes yeux, c’est à dire mon lit, avec cette jeune demoiselle jusqu’au jour où un concours improbable d’évènements me persuada de faire la grève des marocaines.

Un soir (c’était un matin, mais poésie oblige), alors qu’on venait de faire preuve d’un amour ravageur dont le fruit allait s’échoir dans la bouche de la concernée au lieu d’être emballé et jeté dans les poubelles, elle ramena du jus de fruit, oh sacrilège, au lieu de l’habituelle bière.

Hautement offensé par cet acte blasphématoire, je l’interrogeais sur les raisons profondes de la présence du jus – de fruits et non de raisins – dans son frigo. C’est ainsi que j’apprenais qu’il restait exactement quarante jours avant le mois de ramadan. Je panique, j’ai peur, moi qui croyais que ce mot ramadan faisait désormais partie du passé depuis que j’ai traversé la Méditerranée, qu’il existait une loi qui en interdisait la pratique en France … Mais l’amour rend aveugle, et je me dis qu’il me reste quarante jours et quarante nuits pour convaincre cette malheureuse brebis galeuse que Allah n’aurait jamais été capable de débiter pareille ineptie, à savoir se priver d’amour et de bière pendant un mois.

Pour nos amis athées (et donc forcément juifs et homosexuels) je rappelle qu’un certain type, se faisant appeler Mohamed, attribue à Dieu l’écriture d’un livre intitulé le Coran. Dans ce livre, en plus de nous raconter un certain nombre de génocides dont dieu serait responsable, il est dit que nous devrions jeuner comme cela a été imposé à nos ancêtres. Les descendants de Mohamed ont en rajouté un peu, en affirmant que QUARANTE jours avant le ramadan, je n’ai pas le droit de boire. Des langues de putes se poseront encore une fois la question : Pourquoi quarante ? Pourquoi pas 37 ? pourquoi pas la racine huitième de 133 ? A ces mécréants je rappelle que les voies du seigneur sont impénétrables, contrairement à celles de la petite Aisha, neuf ans.

Pour revenir donc à Amy, l’improbable fini par arriver, et ramdan a lieu.

Par où commencer ? La fille se met un voile de circonstance, m’interdit de la toucher avant la rupture du jeûne, et, comble du désespoir, refuse que son frigo soit honoré par la présence de vin noble bordelais. Je garde espoir, me disant qu’une fille à l’écoute de son corps et du mien ne devrait pas être si conne complètement imperméable à la pensée rationnelle … En vain.

Malheureusement, cette respectable dame s’était mise dans la tête de me convertir, et commença un horrible acte de chantage : Ses jambes en l’air contre une prière, une pipe contre une journée de faim et de soif …

Après une longue conversation entre ma bite et moi-même, j’ai décidé de me retirer du marché juteux des marocaines. Depuis, je vais mieux.