Qu’est ce que le KHI-lol ?

Le KHI-lol est une loi qui vient récompenser le meilleur humoriste de toute l’Histoire du Maroc : Monsieur Khalid Hachimi Idrissi. Cet ancien porte-parole de la cause nationale a décidé un jour que, puisque beaucoup de médias marocains répètent le même discours, il allait contribuer à la construction d’un Maroc nouveau à sa manière : l’humour. C’est ainsi qu’il rédigea la première fois sa chronique restée légendaire :

La moule marocaine a de tout temps été connue et appréciée pour sa plastique, sa fraîcheur, son goût, et ses qualités aussi bien olfactives que gustatives ; la moule marocaine est, sans conteste, une dimension essentielle de notre identité nationale; de Tanger à Lagouira, la pêche aux moules mobilise, depuis toujours, les énergies et les intelligences de nos concitoyens; chaque Marocain a une technique particulière pour pêcher sa moule et pour l’accommoder; la passion des Marocains pour la moule a fait de sa consommation un art reconnu dans le monde entier; la moule marocaine s’est imposée partout; au Moyen-Orient, dans les pays du Golfe, en Arabie Saoudite, même en période de pèlerinage, en Europe, en Afrique, aux USA; outre le fait que la consommation de la moule marocaine est le meilleur gage de sa qualité, il faut reconnaître qu’elle donne à notre pays un avantage politique et géostratégique décisif sur nos concurrents directs. Que serait, par exemple, la vision 2010 pour le tourisme sans l’effet d’attraction quasi universelle de la moule marocaine ? Maintenant, il y a un problème; le département des Pêches maritimes annonce que les moules, actuellement, «ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique»; il accuse surtout les moules en vrac, les plus sympathiques; celles qui sont conditionnées, les bourgeoises, restent «potables»; un comble.

Ayant pendant longtemps suivi le parcours de notre loleur national, nous avons été amenés à énoncer la désormais fameuse loi du KHI-LOL :

Tout ce que dit ou écrit KHI est forcément LOL. Pas d’exceptions.

Comme beaucoup de ses confrères l’imitent sans jamais l’égaler, nous avons décidé d’ouvrir une nouvelle catégorie dans ce blog pour promouvoir les artistes débutants et mettre en évidence leur humour souvent trop subtil pour vos petites têtes.

Chacun de ces artistes se verra attribuer un label :

Si vous estimez que vos talents ne sont pas appréciés à leur juste titre, n’hésitez pas à nous écrire.

14 commentaires pour Qu’est ce que le KHI-lol ?

  1. Ping : Le premier KHI-lol revient à … KHI ! | C.J.D.M.

  2. ibnkafka dit :

    Je trouve ça injuste pour Nadia Salah, qui n’a pas démérité non plus…

  3. Ping : Et un khi-lol pour la MAP ! | C.J.D.M.

  4. Romilgo le 23ème dit :

    ok.

  5. Citoyen dit :

    Voici un formidable KHI-lol :

    « Édito-lol

    Pendant que l’Europe déprimée s’interroge sur son avenir, nous, on s’interroge avec elle sur notre avenir commun.

    L’Afrique produit aujourd’hui plus de richesses, plus de croissance, plus d’épargne que l’Europe. Cette nouvelle réalité impose un nouveau paradigme… Le Statut avancé [ un statut avancé sur le papier mais rien sur le terrain ] dans sa mise en œuvre, comme dans son agenda et son déploiement, ne peut ignorer cette donne nouvelle… »

    Le 19-10-2010 à 09:33

    Par : Khalil HACHIMI IDRISSI

    Fraîchement publié dans le KHI-lol d’Aujourd’hui Le Makh-lol

    http://www.aujourdhui.ma/bonjour-details78708.html

  6. Citoyen dit :

    Voici un autre super ingénieux KHI-lol, cette fois-ci publié dans la rubrique « Infrastructure » [ lol ] du journal de référence au royaume enchanté !

     » Infrastructure

    A quand les toilettes publiques ?

    La métropole ne dispose que de 6 WC publics dont quatre sont fermés.

    Publié le : 22.10.2010 | 15h34

    Plus de 5 millions d’habitants vivent à Casablanca. La majorité des citoyens passent leur journée entière au centre ville pour régler leurs papiers administratifs ou travailler. Chose qui n’est pas facile puisque la métropole manque de toilettes publiques et dispose seulement de 6 WC, dont quatre sont fermées.
    Depuis quand ces toilettes publiques existent-elles ? Pourquoi certaines sont fermées et d autre ouvertes ? Y aura-t-il un projet pour préserver l’environnement et l’esthétique de la capitale économique ?

    Saâd, un jeune étudiant de 22 ans est venu au centre ville pour régler quelques papiers, après une journée entière, il a eu soudainement une envie pressante d’uriner, il décide de se diriger vers un café de la métropole, puisqu’ il n’a trouvé aucune toilette publique. Le gérant aux aguets lui oppose un niet catégorique : «il faut que tu consommes tout d’bord avant d’avoir accès aux toilettes». Le jeune homme lui répond « Monsieur, je n’ai pas d’argent pour consommer. S’il vous plait, je suis pressé ». Le gérant refuse. Saad quitte le café et se dirige vers un mur où il s’est soulagé. Face à ce comportement incivique qui démontre le manque de maturité, une question s’impose. Que faire en cas de besoins naturels pressants ? «D’habitude je vais dans les toilettes des grandes surfaces», signale Aicha, 30ans, fonctionnaire. «Je pars dans les toilettes publiques mais elles sont sales», dixit Ahmed, 42 ans, professeur.

    Il faut remarquer que depuis l’indépendance du Maroc, aucune nouvelle toilette publique n’a été construite, et de jour en jour on assiste à la disparition et la fermeture de celles existantes à Casablanca. Parmi les toilettes publiques ouvertes, on trouve celle qui se trouve près du marché central. Située à proximité des ruines de l’hôtel Lincoln, elle se trouve dans un état lamentable puisque l’eau qui coule du lavabo finit par être récupérée dans un seau. Les égouts sont dégoutants et les urinoirs sont sales et rouillés. Ce WC payant est tarifiée à deux dirhams. Pour un Casablancais, le secteur des toilettes publiques représente le dernier des soucis des élus locaux. Les autorités municipales et régionales préfèrent s’investir dans des projets jugés plus rentables: voirie, éclairage public, réfection des trottoirs, signalisation verticale, horizontale, latérale…Même l’assainissement et la collecte des ordures ménagères qui constituent des priorités, auxquels il faut ajouter les transports publics, ne font pas partie de leurs priorités. Raison pour laquelle l’Etat a préféré les inciter à déléguer ces secteurs à des compagnies privées étrangères.

    Selon Ahmed Brija, premier vice président du conseil de la ville, certains élus locaux pensent que les toilettes publiques ne font pas partie des priorités de la métropole, puisque cette dernière souffre du problème de l’infrastructure, des bidonvilles. « J’espère qu’en 2011, on trouvera une solution pour ouvrir de nouvelles toilettes publiques », explique le 1er vice président du conseil de la ville.
    L’agence urbaine est un organisme de planification qui ne s’occupe pas des petits détails qui demeurent du ressort des communes et de leur tutelle. Néanmoins, la question a été soulevée dans le cadre de l’implantation d’un mobilier urbain adapté à la ville de Casablanca incluant bien évidemment les toilettes publiques. Malheureusement, les conflits de compétences et les sensibilités régnantes font blocage à des initiatives émanant de l’Agence urbaine.

    Pourtant tout le monde a tout à gagner, le citoyen en premier et notamment la femme qui ne sera plus obligée de pénétrer dans les cafés pour se soulager. La ville devra faire bonne œuvre de s’intéresser aux moindres besoins de ses citoyens en préservant en même temps ses espaces publics et ses lieux culturels et touristiques. Ainsi, le touriste qui pourra déambuler tranquillement en ville sans se soucier de se voir rentrer d’urgence à l’hôtel pour se soulager, l’image de Casablanca ternie par ce genre de comportements et l’image du pays qui en pâtit également.

    Négligence

    Les principaux responsables de cette négligence demeurent bien évidemment les élus locaux qui détiennent les pouvoirs de police administrative et qui ne font aucun effort pour  »soulager » les citoyens par l’implantation des toilettes publiques un peu partout dans les villes sous leur autorité comme c’est le cas dans les grandes cités urbaines partout dans le monde. Ils rechignent à actionner les dispositions réglementaires et environnementales pour sanctionner les délinquants. Alors comment faire pour redresser la situation ? Porter le débat sur la place publique afin de sensibiliser les citoyens à l’un de leurs droits les plus élémentaires en mettant à contribution les associations de quartier entre autres. Revoir le dispositif de police administrative sous ses aspects incitatif et répressif pour décourager les mauvais citoyens à abandonner ce genre de pratiques tout en leur offrant des espaces de toilettes proches, propres et à prix symbolique, et inciter les élus à intégrer la dimension toilettes dans leur programme d’investissement.

    Ce programme peut concerner aussi bien la réhabilitation des anciens lieux d’aisance considérés comme faisant partie du patrimoine urbain de la ville au même titre que les édifices art déco du centre et sensibiliser à cet effet  »Casa mémoire », que la construction de nouveaux édifices en mettant à contribution les architectes de la place dans un élan de solidarité urbaine.
    Une autre solution consiste à importer du mobilier urbain d’aisance de l’extérieur et là on revient à la question de savoir s’il faut confier notre hygiène intime à des sociétés étrangères comme c’est le cas pour les déchets urbains.

    Négligence

    Les principaux responsables de cette négligence demeurent bien évidemment les élus locaux qui détiennent les pouvoirs de police administrative et qui ne font aucun effort pour  »soulager » les citoyens par l’implantation des toilettes publiques un peu partout dans les villes sous leur autorité comme c’est le cas dans les grandes cités urbaines partout dans le monde. Ils rechignent à actionner les dispositions réglementaires et environnementales pour sanctionner les délinquants. Alors comment faire pour redresser la situation ? Porter le débat sur la place publique afin de sensibiliser les citoyens à l’un de leurs droits les plus élémentaires en mettant à contribution les associations de quartier entre autres.

    Revoir le dispositif de police administrative sous ses aspects incitatif et répressif pour décourager les mauvais citoyens à abandonner ce genre de pratiques tout en leur offrant des espaces de toilettes proches, propres et à prix symbolique, et inciter les élus à intégrer la dimension toilettes dans leur programme d’investissement. Ce programme peut concerner aussi bien la réhabilitation des anciens lieux d’aisance considérés comme faisant partie du patrimoine urbain de la ville au même titre que les édifices art déco du centre et sensibiliser à cet effet  »Casa mémoire », que la construction de nouveaux édifices en mettant à contribution les architectes de la place dans un élan de solidarité urbaine.
    Une autre solution consiste à importer du mobilier urbain d’aisance de l’extérieur et là on revient à la question de savoir s’il faut confier notre hygiène intime à des sociétés étrangères comme c’est le cas pour les déchets urbains. »

    Par Fatimazahraa Rabbaj | LE MATIN

    http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=112&id=140769

  7. hihi dit :

    Citoyen khoroto algechien haw haw
    get a life…

  8. hoho dit :

    Hé haha ‘ hihi ‘ makhzicrotte merdalouite ! Hi-han, hi-han, hi-han !

    Oust… Oust et vite rejoins l’étable ou ta niche de mkhaznimierda au portail du palais des 3alaouites !

  9. Marocain dit :

    Ca ne me surprendrai pas de ta part si demain tu faisais une satire de l’islam, je repere deja plein d’athés dans ce coin

  10. Jeune temeraire dit :

    OLOL KOM JE C C KOI KHILOL 🙂

  11. Ilias Kamal dit :

    hahahahaha qui est l’auteur? Que je lui décerne le Prix Desproges 2011 haahaha

  12. almogar dit :

    N’ayant pas trouvé votre formulaire de contact, nous vous informons par commentaire du lancement de la librairie en ligne marocaine Almouggar.com.

    Vous trouverez un communiqué de presse à l’adresse suivante: http://almouggar.com/cms.php?id_cms_category=62

    Nous nous tenons à votre disposition pour toute précision.

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